Au Moyen-âge
« Ils portaient des huyles et des senteurs dedans des phyoles,, bonnes senteurs, senteurs de bonheur ».
En 1630, Paracelse et son disciple Lefébure parvinrent à comprendre une grande partie du secret des plantes. Leurs travaux restent en garantie de la valeur de leur enseignement. Ils amenèrent à un haut degré de qualité, des préparations de liqueurs de plantes d’où ils tiraient « le premier être de la plante », le purifiant au suprême degré en l’exposant au soleil pendant quarante jours.
Propriétés
Elles possèdent des qualités revitalisantes et excitantes, en premier lieu de l’épiderme, à travers lequel elles ont un pouvoir de pénétration très important. Les constituants des huiles essentielles franchissent la couche cornée et se trouvent rapidement diffusés dans le derme, dont ils transforment les tissus chéloïdiens, comme on le constate après les massages. Puis ils sont diffusés à travers l’organisme par osmose, pénètrent à une vitesse étonnante dans le sang et parviennent au niveau des glandes, des organes et du système nerveux.
Une demi-heure après l’application de l’essence, son odeur se retrouve dans les urines, les fèces et la sueur.
Un pH acide
Un Pouvoir antiseptique, antibactérien, antimicrobien, antifongique élevé est octroyé aux huiles essentielles par leur pH acide.
Ces propriétés germicides s’exercent sur les germes pathogènes Gram + et Gram – ainsi que sur les champignons pathogènes.
Certaines huiles essentielles développent un pouvoir anti-infectieux durable, quel que soit le cas particulier du malade. D’autres ont une efficacité relative sur certains germes, selon les réactions immunologiques développées par un individu donné.
En effet, si les moyens de défense immunitaire d’un individu déclinent, des germes qui n’étaient pas pathogènes peuvent le devenir, constituer une menace et entraîner des syndromes d’infection caractérisés. On fera alors subir au malade des examens bactériologiques avec la technique de « aromatogramme » pour identifier ces germes. L’aromathérapeute prescrira les mélanges appropriés d’huiles essentielles pour dispenser au patient une thérapeutique anti-infectieuse et de terrain.
Elles dissolvent les mucosités visqueuses, les cristaux et les concrétions dures. Elles saponifient les viscosités insolubles, leur permettant d’être ensuite entraînées dans le flux sanguin. En cela, elles manifestent un rôle de désintoxication, de nettoyage dans l’organisme, de drainage des déchets vers les émonctoires spécialisés, c’est-à-dire le foie, les reins, les poumons et la peau.
Une propriété primordiale commune à toutes les huiles essentielles est d’être diurétique, comme les tisanes qui stimulent également la diurèse. L’excès d’acide urique, d’urée ou de cholestérol est rapidement résorbé par des associations d’huiles essentielles élaborées dans l’un de ces buts thérapeutiques.
Les huiles essentielles ont également des propriétés antiparasitaires. Certaines d’entre elles attirent les insectes favorisant la pollénisation. D’autres, au contraire, les éloignent.
Dans ces articles, vous retrouverez une formule COMPLEXE AROMATIQUE CONTRE LES INSECTES pour chasser les insectes des armoires, des locaux d’habitation, du jardin et du pelage des animaux. Certaines essences qualifiées d’antivénéneuses, neutralisent le venin des insectes et celui des vipères. D’autres développent une action anti-fermentaire, vermifuge ou vermicide.
Mais surtout, toutes les propriétés énoncées plus haut confèrent aux huiles essentielles de l’efficacité dans la prévention ou le soin de nombre de troubles, de dérèglements et d’affections touchant les poumons, les systèmes sanguin, tissulaire, neuro-végétatif ou endocrinien.
Cette fonction sur la respiration est largement exploitée au moyen des aérosols qui diffusent dans l’atmosphère des huiles essentielles permettant d’éliminer les mauvaises odeurs, d’aseptiser ou de désinfecter l’air confiné d’un lieu de travail. Dans le circuit commercial on trouve des diffuseurs d’arôme qui permettent de projeter dans l’air, sans chauffage ni gaz particulier, des micro-gouttelettes d’huiles essentielles.
En ce qui concerne l’arthritisme et tout son cortège d’algies goutteuses et rhumatismales, des mélanges d’huiles essentielles procurent des rémissions spectaculaires.
D’autres propriétés qualifient les huiles essentielles pour une indication thérapeutique antispasmodique, stimulante, hormonale, dynamisante des cortico-surrénales, en raison de leur concentration élevée en hormones végétales. Elles deviennent les catalyseurs de toutes les fonctions de l’organisme, synchronisant leur action avec celle des glandes endocrines et des systèmes sympathiques.
Certaines sont :
(thym, anis, bardane, mélisse, menthe, origan).
Leurs effets
Ces huiles développent également des effets calmants et décongestifs.
A titre indicatif
Leurs pouvoirs est d’assainir, de désodoriser et de revitaliser les 12 000 litres d’air que nous respirons chaque jour.
Utilisées depuis l’antiquité Égyptienne elles font partie des remèdes de Grand-mère si simples et si efficaces.
Le principe est :
Choisir son essence
– Pour mieux respirer : Eucalyptus
– Pour protéger le linge dans l’armoire : Bois de cèdre
– Contre le « mal de mer » en voiture : Menthe
– Pour respirer comme en montagne : Pin sylvestre
– Pour la chambre de bébé : Orange douce
– Pour parfumer l’armoire à linge : Lavandin
– Pour repousser les insectes volants : Citronnelle
Complexes aromatiques
– Pour bénéficier d’un anti-insecte, excellent répulsif des mouches et moustiques :
Citronnelle, géranium, lavandin, girofle et menthe.
– Pour effets et bienfaits respiratoires, désinfectant, qui protège des microbes :
Eucalyptus, thym, pin, romarin, lavande, camomille et myrte.
– Pour lutter contre les migraines, douleurs et améliorer la digestion, excellent tonique nerveux, en particulier sexuel :
Menthe
– Comme anti-inflammatoire, fortement sédative, qui calme un malade agité :
Verveine exotique, citronnelle, oranger, palmarosa.
– Pour le bien-être, décontraction et douceur, une huile des réceptions raffinées et conviviales : Composition cannelle-orange.
– Antitabac : Pour lutter contre les odeurs de tabac, une huile qui réduit les odeurs et limiterait le geste du fumeur :
Cèdre, pin, menthe, cade, litsea, sassafras.
– Pour procurer une ambiance fraîche et vivifiante au bureau ou dans les salles de sport : Composition de romarin,
Citron, basilic, menthe.
– Enfin, l’universelle, cette plante non cultivée, qui se cueille à l’état sauvage entre 800 et 1 600 m, désinfectante, calmante et cicatrisante :
La Lavande.
Les huiles essentielles ont des vertus uniques. Elles se diffusent dans la pièce pour la santé et le plaisir. Les particules sont infimes, et se mélangent à l'air, sans aucune trace huileuse.
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